BIOGRAPHY

Aline Robin was born on September 13, 1982 in Bourg-en-Bresse (France) and currently lives and works in Vienna (Austria).
The motifs melt, merge. What is the difference sometimes between bark, scales, hair, grass or the waving surface of water? The work is talkative, yet we would like it to come closer to the silence of the things Jean-Christophe Bailly talks about the paintings of Gilles Aillaud.
Animality and nature in the wild are the main concerns.
Animality is that indescribable zone between man and animal that keeps them away and brings them closer to the wild state, that impalpable state of nature before the intervention of man. This leads us to consider the question of the monster, the being between man and animal; the monster, it is the phenomenon of fairgrounds that is exhibited, the creature of myths and legends but also the result of the bruised bodies of armed conflicts. The tools are diversified but even with irony or humour, we still find this feeling of great catastrophe, also felt by Marc Desgrandchamps: « Nature is beautiful, profuse, and yet everything disappears. (…) This twilight side is associated for me with this consciousness of the finitude and precariousness that can be experienced at any moment, even in places and times that are supposed to correspond to the greatest carelessness« .

Aline Robin est née le 13 septembre 1982 à Bourg-en-Bresse (France), vit et travaille actuellement à Vienne (Autriche).
Mes premiers pas vers le travail de dessin ont été guidés par les formes et motifs de la nature: animal et végétal revenus par fragments, formant des paysages grotesques voire monstrueux, taches ou zébrures comme autant de ponctuations ou de traces de gestes frénétiques, motifs se fondant et se confondant – quelle différence parfois entre écorce, écailles, poils, herbage ou surface frémissante de l’eau ?
L’animalité est cette zone indicible entre l’homme et l’animal qui les éloigne et les rapproche, et l’état sauvage cet état de nature impalpable avant l’intervention de l’homme. Cela amène à envisager la question du monstre, de l’être entre l’homme et l’animal ; le monstre, c’est le phénomène de foire que l’on exhibe, la créature des mythes et des légendes, mais également le résultat des corps meurtris des conflits armés.
Avec le temps, mes outils se sont bien sûr diversifiés mais on retrouve encore aujourd’hui chez moi les mêmes grandes lignes de conduite : trouver l‘image dans l’image, creuser le détail, prendre le temps de l’observation – avec toujours ce sentiment de grande catastrophe, ressenti également par Marc Desgrandchamps : « La nature est belle, profuse, et pourtant, tout est amené à disparaître. […] Ce côté crépusculaire s’associe pour moi avec cette conscience de la finitude et du précaire que l’on peut éprouver à tout instant, même dans des lieux et des temps censés correspondre à la plus grande insouciance. »
NEWS
Exposition « Mein Leben ist bunt! » à partir du 11 octobre 2022 à la Kunst VHS Wien.
Inktober